• L'Odyssey, mère patrie

    Si le jeu vidéo avait une mère, ce serait probablement l'Odyssey de Magnavox, première console familiale
    au monde qui débarque fin 1974 dans une France surchauffée par le succès ciné d'Emmanuelle.

     

    Magnavox Odyssey © 

    Bien avant Pong, un dénommé Ralph Baer, ingénieur allemand exilé aux USA, avait déjà posé les bases du fameux jeu de tennis avec cette machine mise sur le marché par Magnavox, une firme connue aux États-Unis dans le secteur de l'électronique grand public, des téléviseurs principalement. 

    Sans microprocesseur, ni mémoire, l'Odyssey n'anime au maximum que trois carrés en noir et blanc, représentant les personnages et/ou ballon en fonction des jeux. Les manettes, quant à elles, ne disposent que de deux molettes et d'un bouton reset. 

    Ce qui n'empêcha pas tous les futurs grands du jeux vidéo, Activision, Nintendo ou Sega, de s'inspirer un peu trop largement de cette Odyssey. En 1971, un américain répondant du nom de Nolan Bushnell, futur créateur d'Atari, va lui inventer la première machine d'arcade, Computer Space, mais surtout le père des jeux vidéo : Pong en 1972. Un succès qui doit tout à Ralph Baer. 

    Et malgré un beau démarrage, l'Odyssey ne décollera jamais malgré de multiples baisses de prix. Au final, on ne compte que 200 000 unités d'Odyssey vendues. Magnavox qui fut racheté par la suite par le hollandais Philips avec qui ils ont conçu l'Odyssey2, plus connue en Europe sous le nom de Philips Videopac.

    Intervenant : Philippe Dubois, président et co-fondateur de l'associationmo5.com

    Quelques titres majeurs : Table Tennis, Ski, & Simon Says, Tennis, Analogic, Hockey, & Football, Cat and Mouse, Football & Haunted House, Submarine, Roulette & States


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