• Amstrad CPC, ou l'ordinateur familial par excellence. En 1983, Alan Sugar, homme d'affaires britannique et patron de la société Amstrad, choisit de s'adresser à une clientèle inexpérimentée et sans grands moyens : la famille.

     

    Amstrad CPC © Creative commons Bill Bertram

    Il veut un ordinateur le plus simple possible, et qui soit directement maniable, même par un profane. En 1984 sort donc l'Amstrad CPC 464, avec 64 Ko de mémoire vive, vendu avec un écran monochrome (enfin plutôt vert) ou un écran couleur. Chose inhabituelle, un lecteur de cassettes est intégré, faisant le bonheur des joueurs et de la programmation à domicile. 

    Un Amstrad CPC 464 qui connaîtra un immense succès. Mais la concurrence était trop pléthorique. 464 puis 664 et surtout 6128, où la mémoire vive sera portée à 128 Ko, la gamme Amstrad CPC permis à bon nombre de néophytes de gouter aux joies du jeu vidéo avant de disparaitre corps et âme dévorée par la concurrence. Corps et âmes, pas tout à fait, de nombreux sites de fans font encore vivre en France le souvenir de ces ordinateurs de légende.

    Intervenants : Guillaume Delalande, journaliste à LCI ; Philippe Dubois, président et co-fondateur de l'association mo5.com

    Quelques titres majeurs : Gryzor, Rick dangerous, Sorcery, Barbarian, Dragon Ninja, Green Beret, Prince of Persia, Defender of the crown, Crazy cars 2, Ikari Warrior, Boulder Dash, Super Cauldron.


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  • La GameCube, la console mal-aimée de Nintendo. Sortie en 2001 respectivement au Japon et aux États-Unis, la Nintendo GameCube débarque dans les salons français le 3 mai 2002.

    GameCube © Creative commons Gamecube-console.jpg: Evan-amos

    Après l'accueil public en demi-teinte de la Nintendo 64, Nintendo décide de relever les manches d'imaginer une console de salon puissante capable de reprendre le leadership du secteur tombé dans les mains de Sony et sa PlayStation 2. Ce sursaut d'orgueil se nommera Game Cube, une console de forme cubique. Et Nintendo va pour la première fois laisser tomber son support favori : la cartouche.

    Nintendo fait du Nintendo, reproche maintes fois entendu depuis et pourtant : The Legend of Zelda:the wind waker, Star Wars Rogue Leader, Luigi's Mansion, beaucoup d'atouts et surtout une volonté farouche de jeu à plusieurs.

    Et malgré d'excellents jeux, la GameCube ne rencontrera pas le succès. En cinq années de présence sur le marché des consoles, elle totalisera 22 millions d'unités écoulées. La PS2 en écoulera de son côté plus de 150 millions.

    Intervenant : Bertrand Amar journaliste et animateur à Direct Star

    Quelques titres majeurs : Baten Kaitos, Beyond Good and Evil, Eternal Darkness, Resident Evil 4, Mario Kart Double Dash, Zelda Twilight Princess, Rayman 3, Zelda Wind Waker, Metroid Prime, Animal Crossing, Luigi's Mansion, Pikmin.

     

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  • PSP pour PlayStation Portable, la première console de jeux vidéo portable imaginée par Sony arrive en France en 2005. Un véritable tournant dans l'histoire des consoles portables, un bon technologique avec une qualité d'image jamais vu, s'approchant même de celle de sa grande sœur du salon : la PlayStation 2.

     

    PSP © Creative commons

    Une PlayStation Portable qui permet non seulement de jouer à des jeux vidéo, mais aussi de regarder des vidéos, des images, d'écouter de la musique et même de naviguer sur Internet l'année où apparait pour la première fois le terme de web 2.0. Objectif pour Sony : détrôner la reine du marché des console portable, la Game Boy et ses différentes versions. Mais battre également à plate couture la nouvelle Nintendo DS. La PSP ne réalisera pas cet exploit malgré plus de 70 millions de machines écoulées. 

    Succès au Japon et aux Etats Unis, son manque d'autonomie et son format mini disque inadapté, feront de la PSP une mal-aimée en Europe. Une Playstation Portable qui aura pourtant une suite : la PS Vita.

    Intervenants : Salomé Lagresle, V Reporter pour The Voice ; Rahan, rédacteur en chef à Gameblog.fr

    Quelques titres majeurs : God of War: Chains of Olympus, Grand Theft Auto : Chinatown Wars, Shin Megami Tensei: Persona 3 Portable, Metal Gear Solid : Peace Walker, Lumines, Wipeout Pure, Final Fantasy Tactics: The War of the Lions, Ridge Racer, LittleBigPlanet, Patapon, LocoRoco 2.


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  • Elle est LA console pensée pour les joueurs. Concurrente de la Nes de Nintendo et de la Master System de Sega qu'elle devançait techniquement, la PC-Engine su déployer le grand jeu. Sans pour autant affoler les ventes.

     

    PC-Engine © Creative commons Muband

    Il faut dire que sa palette graphique de 512 couleurs était impressionnante, quand la Nes en était réduite à 52 couleurs. Du côté du son, même bond technologique : 6 voies stéréo, 8 octaves dont 1 voie FM, alors que ses concurrentes naviguent en mono. Et c'est dès sa conception que ce tour de force a pu être imaginé.

    La  PC-Engine qui fut la première console de l'histoire à disposer, dès décembre 1988, d'un lecteur révolutionnaire : le CD-Rom. Malheureusement, faute d'une distribution efficace, la PC-Engine connut principalement le succès au Japon sa carrière restant marginale dans le reste du monde. Reste qu'au pays du soleil du levant, c'est cette console qui inventa la file d'attente vidéoludique. 

    Une PC-Engine déclinée en douze versions jusqu'en 1994 et des jeux qui font encore rêver les amateurs de culture nippone.  R-Type, Victory Road. Counter Attack - Art of Fighting, Final Match Tennis, la PC-Engine fut un temps la Reine des jeux d'arcade et des jeux d'action, avant de devenir un trésor pour les collectionneurs.

    Intervenant : Philippe Dubois, président et co-fondateur de l'associationmo5.com

    Quelques titres majeurs : Adventure island, Jackie Chan, Cadash, Dead moon, Gunhed, Superstar Soldier, Soldier Blade, Bonze Adventure, Ninja Spirit, Aero Blasters, Devil Crush, Batman, Armed-F, Shinobi, Final Match Tennis, Super Volleyball, Gekisha Boys.


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  • Première console portable couleur de l'histoire des jeux vidéo, la Lynx d'Atari avait tout pour elle. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est l'arrivée d'une concurrente autrement plus mobile : la Game Boy de Nintendo.

     

    Lynx d'Atari © 

    Elle fut une pionnière dans son domaine mais elle laissera pourtant le souvenir d'un immense ratage. La Lynx d'Atari, console portable révolutionnaire, arrive en France en 1990 mais c'est au milieu des années 80 que le studio américain Epyx crée un pôle de développement console. Ses ingénieurs vont donner naissance à la Portable Color Entertainment System, la future Lynx. En mal de financement, Epyx s'associe à Atari afin que la légendaire société puisse s'imposer sur ce marché quasi vierge. La première console portable couleur au monde voit ainsi le jour.

    En prime, cette console portable innovante, véritable bête de course, permettait de brancher jusqu'à 8 Lynx en réseau. Mais pour son grand malheur, sa sortie coïncida avec celle de la Game Boy de Nintendo. En noir et blanc mais surtout trois fois moins cher, le combat fut par trop inégal.

    Trop imposante, trop gourmande en piles, trop chère, les erreurs marketing d'Atari et le manque de jeux porteurs font de cette console, pourtant futuriste, un échec commercial. Une Lynx qui n'est pourtant pas tombée dans l'oubli. Régulièrement, de nouveaux jeux crées par des fans inconditionnels sortent sur cette console devenue une madeleine de Proust pour les collectionneurs.

    Intervenants : Patrick Hellio, journaliste jeu vidéo à eurogamer.fr

    Quelques titres majeurs : Awesome Golf, Bill and Ted's Excellent Adventure, California Games, Ninja Gaiden, Shadow of the Beast


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  • Quand le jeu vidéo passe la vitesse adolescente. 1990, la Sega Megadrive sort en Europe avec un héros qui va révolutionner le secteur : Sonic. Un hérisson qui va non seulement renouveler l'image du jeu vidéo mais aussi chambouler le jeu de plates-formes.

     

    Megadrive © 

    Quand le jeu vidéo passe la vitesse adolescente. 30 novembre 1990, alors que le monde part en guerre au Koweit, le nouvel ordre mondial du jeu vidéo est bouleversé par la sortie de la Sega Megadrive en Europe. 
    Nintendo détient alors avec sa NES plus de 90% du marché des consoles de jeu vidéo. Le précédent modèle de Sega, la Master System, ayant été boudé, celle qui portera le nom de Genesis en Amérique du nord va afficher plus de pixels, plus de couleurs, mais surtout une volonté farouche de grandir avec les joueurs.

    Autre atout de cette Megadrive, les jeux n'étaient pas protégés territorialement, on pouvaient ainsi jouer à un titre importé des Etats-Unis au beau milieu du Cantal. Mais la Megadrive, ce fut surtout la naissance d'un petit personnage qui symbolisa ce passage à l'adolescence : Sonic. 

    Et quand, en 1991, le hérisson Sonic débarque dans les foyers, c'est une révolution. Megadrive qui reste d'ailleurs le plus beau succès de Sega avec près de 40 millions de machines vendues et 700 jeux produits. L'adolescence n'est plus forcément un âge ingrat.

    Intervenants : Daniel Ichbiah, auteur de la Saga des jeux vidéo aux éditions Pix'n Love. Patrick Hellio, journaliste jeu vidéo à eurogamer.fr

    Quelques titres majeurs : Sonic the Hedgehog, NBA Jam, Ecco The Dolphin, Aladdin, Streets of rage, Golden Axe, The Revenge Of Shinobi


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  • Mario, c'est encore et toujours la madeleine de Proust indémodable des joueurs aux cheveux blancs. Retour sur la genèse d'une icône de la culture pop.

    Super Mario Bros © © Nintendo Radio France

    En 2012, la licence la plus vendue de tous les temps fête ses 31 ans. Une icône pop et planétaire au look indémodable : moustache épaisse, salopette et casquette rouges, gants blancs, Mario est né de l'imagination de Shigeru Miyamoto, le Spielberg des jeux vidéo comme on aime à l'appeler. Une naissance qui doit tout à un malentendu.

    A son baptême, Mario s'appelle en fait Jumpman et son métier : charpentier. Ce n'est que quelques années plus tard que Mario deviendra le plombier connu de tous dans un jeu devenu légende : Super Mario Bros.

    25 ans après cette véritable naissance, Mario est d'ailleurs plus connu par les enfants américains que Mickey. Au fait, savez pourquoi le plombier arbore une moustache et une casquette ? Parce qu'à l'époque, le niveau technique ne permettait d'afficher une bouche, celle-ci étant trop fine. Quant aux cheveux, ils étaient trop compliqués à dessiner. Mario est né pauvre. Sa success story s'écrit encore.

    Intervenants : William Audureau, journaliste et historien du jeu vidéo. Daniel Ichbiah, auteur de la Saga des jeux vidéo aux éditions Pix'n Love.

     

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